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Longtemps utilisées par les industriels et professionnels japonais, les méthodes agiles s’invitent aujourd’hui dans l’univers de la gestion et des affaires dans de nombreux pays européens. Cette technique particulière se distingue des pratiques traditionnelles par son caractère empirique qui implique tous les acteurs dans le cadre d’un projet. L’agilité est également réputée pour redonner au client son véritable rôle. Mais pour constater la véritable réussite d’une approche, le plus facile est d’en connaître les avantages.
Une démarche itérative
L’itération est l’un des fonctionnements les plus révélateurs des méthodes agiles. Pratiquement, cette approche consiste à découper un projet en de petites étapes ou voire en de petits sous-projets qui seront plus faciles à piloter. L’objectif est de concevoir un élément fonctionnel, à l’issue de chaque sprint, jusqu’à ce qu’on arrive à l’intégralité. Pour ce faire, les responsables de projet auront besoin d’un outil ou logiciel dédié comme celui proposé sur Nutcache. Ces supports présentent diverses fonctionnalités permettant rapidement de calculer les métriques clés, comme l’aiment à le dire les spécialistes.
Le principal avantage de la méthode itérative réside dans le fait qu’on consacre moins de temps à la planification et plus dans la réalisation. L’objectif est clair. Les tâches sont faciles à organiser et à réaliser. On avance en fonction des résultats obtenus et en tenant compte des retours des partenaires. On revoit le travail accompli, on effectue des améliorations s’il le faut et on passe à la prochaine étape. Cette démarche simplifie le suivi des réalisations avec un cahier des charges plus allégé.
Grâce aux méthodes agiles, il sera également plus simple de traiter les aspects ou éléments du projet selon leur ordre de priorité ou plutôt la valeur ajoutée qu’ils peuvent apporter. Bien sûr, pour atteindre les objectifs, l’agilité nécessite la mise en place d’une bonne organisation. Cela inclut les réunions (meetings, sprint planning meetings, daily stand-ups meetings, mise au point rétrospective ou autres).
Une équipe plus impliquée et plus motivée
Avec les anciennes méthodes, la hiérarchie et l’organigramme sont au cœur de la structure des équipes dédiées à la réalisation du projet. Chacun a un rôle précis sans avoir à intervenir dans d’autres domaines. La fiche de poste est d’ailleurs claire sur ce point. Les responsabilités sont définies à l’avance. D’une certaine manière, on peut avoir l’impression qu’il s’agit d’une démarche bien planifiée. Toutefois, ce mode d’organisation est démotivant sur le long terme. Avec l’agilité, l’adaptation, la collaboration et l’innovation priment sur tout le reste.
Chaque membre de l’équipe dispose d’un potentiel qui participe à la réussite du projet. Ainsi, les partenaires et collaborateurs se sentent plus valorisés. Ils ont envie d’avancer ensemble puisqu’ils savent qu’on peut compter sur eux. C’est cette forte implication qui fait la réussite de l’agilité au sein des entreprises actuelles. Et puis, bien sûr, il y a le contexte, avec l’ancien modèle de management, l’ennui s’installe rapidement au point de ternir au dynamisme de l’équipe. Pourtant, les membres ont besoin de sentir qu’ils sont entourés par des personnes qui aiment leur travail et qui souhaitent le démontrer. Qui plus est, avec les tâches qui s’accumulent, il est essentiel d’adopter une bonne ambiance.
Les méthodes agiles fonctionnent en privilégiant les réunions régulières servant à redonner une dimension humaine aux activités. Les collaborateurs et responsables de projet discutent entre eux sur la meilleure façon de mener à bien la mission. L’avis de chacun est important. On apprend à échanger efficacement. Cette manière de s’organiser permet de trouver aisément des solutions en cas de problèmes. En outre, elle facilite l’encadrement et le management aussi bien pour les chefs de projet que les collaborateurs.
